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L'Afise et l'Aise lancent la Charte du Nettoyage Durable 2020 + sur le marché français et européen. Les premiers produits d'entretien conformes aux nouveaux critères sont disponibles.

L’Association française des industries de la détergence, de l’entretien et des produits d’hygiène industrielle (Afise) et l’Association Internationale des savons, détergents et produits d'entretien (Aise) annoncent l'apparition sur le marché français et européen des premiers produits avec les logos Charte 2020 +. Ils indiquent aux utilisateurs que le produit est conforme aux nouveaux critères de la Charte du Nettoyage Durable. Le bleu atteste que l’entreprise a mis en place des actions pour respecter les 12 procédures identifiées par la charte (matières premières, RSE, sécurité au travail…). Le vert certifie que le produit répond à des exigences élevées sur l’ensemble des critères priorisés parmi lesquels l’utilisation de matières organiques biodégradables, la recyclabilité de l’emballage et les informations sur l’utilisation durable et en toute sécurité du produit.

Nouveaux critères RSE

La mise à jour de la charte correspond à la volonté des fabricants de poursuivre leurs progrès auprès des utilisateurs des produits, tout en répondant aux autorités, anticipant les exigences réglementaires à venir, que ce soit le Pacte Vert de l’Union européenne ou la nouvelle loi Économie circulaire en France. Rappelons que cette charte est une initiative volontaire de l'industrie lancée il y a quinze ans pour encourager l'adoption de pratiques conformes au développement durable à toutes les étapes du cycle de vie d'un produit. Désormais intitulée Charte du Nettoyage Durable 2020 +, elle se traduit par un renforcement des critères existants et l’apparition de nouveaux critères comme la RSE, l’interdiction des microbilles, ou encore l’obligation d’utilisation d’emballages recyclables, ou réutilisables, ou encore compostables.

Les 230 entreprises signataires - soit 85 % du marché en Europe - s'engagent à mettre en place des pratiques durables, tant sur les process de fabrication que dans la formulation des produits. En quinze ans, elles ont réduit leurs émissions de CO2 de 40 % par tonne de production. Elles ont permis également une réduction de 32 % du poids de leurs emballages et 33 % de la consommation d’énergie.